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Données générales sur la Désinfection
( Nos remerciements au site www.odonte.com ) 

    

 

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  1. Les trois modes d’action des désinfectants.
  2. Normes AFNOR des désinfectants.
  3. Critères de choix d’un désinfectant.
  4. Désinfectants les plus couramment utilisés au cabinet dentaire.
  5. Glutaraldéhyde.
  6. Dérivés chlorés.
  7. Dérivés iodés.
  8. Alcools.
  9. Phénols.
  10. Chlorhexidine.
  11. Ammoniums quaternaires.
  12. Comparaison des désinfectants courants.
  13. Resumé

 

Définition du dictionnaire des termes de médecine : la désinfection a pour but de neutraliser ou de détruire les micro-organismes présents sur les tissus vivants ou les objets et les surfaces non stérilisables.

Il ne faut pas confondre désinfection et stérilisation. La désinfection ne détruit pas toujours tous les germes. Son but est de réduire au maximum la concentration en micro-organismes sur les objets ou les surfaces qui ne peuvent être passées à l’autoclave. La désinfection ne doit donc être pratiquée qu’en cas d’impossibilité absolue de stérilisation.

La présence de débris organiques et de spores diminue l’efficacité des agents désinfectants.

Les trois modes d’action des désinfectants.

Destruction de la membrane microbienne :

  • chlorhexidine
  • ammoniums quaternaires
  • phénols
  • alcools

Blocage des échanges métaboliques microbiens avec le milieu extérieur :

  • aldéhydes
  • glutaraldéhyde
  • formaldéhyde
  • trioxyméthylène

Oxydation des constituants intracellulaires :

  • halogènes : agents oxydants à base de chlore ou d’iode

Normes AFNOR des désinfectants.                                                                                                 haut de page

NTF 72-150 ou 151 : bactéricide.

NTF 72-170 ou 171 : bactéricide en présence de substances interférentes.

NTF 72-190 : bactéricide, fongicide, sporicide, méthode des porte-germes.

NTF 72-200 ou 201 : fongicide (levures et moisissures).

NTF 72-230 : ou 231 : sporicide.

NTF 72-180 : ou 181 : virucide.

NTF 72-281 : désinfection des surfaces par voie aérienne : bactéricide, fongicide, sporicide.

Critères de choix d’un désinfectant.                      haut de page                                                                                                         

  • bonne adhérence sur les surfaces préalablement dégraissées et nettoyées
  • bonne compatibilité avec les matériaux
  • l’eau calcaire, le savon et les détergents ne doivent pas neutraliser le désinfectant
  • la concentration minimale à partir de laquelle le désinfectant est actif doit être connue
  • il faut connaître la relation entre la vitesse d’action du désinfectant et sa concentration
  • il faut connaître son degré d’efficacité sur les différentes familles de germes
  • il faut un produit non toxique et inodore
  • enfin le prix doit être raisonnable.

Désinfectants les plus couramment utilisés au cabinet dentaire                               

        * Glutaraldéhyde.

        * Dérivés chlorés.

        * Dérivés iodés.

        * Alcools.

        * Phénols.

        * Alcool + gluconate de chlorhexidine.

        * Ammoniums quaternaires                                                                                                                      

Glutaraldéhyde.                                                        haut de page

Formule: CHO-(CH2)3-CHO.

Le glutaraldéhyde est commercialisé en solution aqueuse ou alcoolique sous forme alcaline, neutre ou acide. Plus le pH est alcalin, moins la solution reste stable dans le temps. Selon le produit, l'efficacité dure de 15 à 30 jours. Les vapeurs de glutaraldéhyde sont irritantes pour les yeux et les muqueuses. Le glutaraldéhyde est efficace sur les spores, les bactéries et la plupart des virus. Les levures sont soit inhibées, soit détruites. Le temps de contact pour réduire une population de 100 millions de spores à 100 spores est au minimum de deux heures. En solution alcoolique à 1 % on l'utilise sous forme liquide ou en spray pour désinfecter certains instruments (bac de décontamination) et les petites surfaces (unit, têtière du fauteuil..etc). Il est utilisé à la place des agents chlorés qui peuvent corroder les métaux et sur les matériaux qui sont altérés par la chaleur. En solution aqueuse à 2 %, il s'emploie en essuyage humide sur le sol ou pour désinfecter le linge

Dérivés chlorés.                                                                                    

Les dérivés chlorés agissent par oxydation sur les micro-organismes, puis ils deviennent inactifs en donnant du chlorure de sodium.

Au cabinet dentaire, le chlore est utilisé sous forme d’hypochlorite ou eau de javel (formule : Na-Cl-O).

Les solutions concentrées dites extraits de javel titrent entre 40 et 50 degrés chlorométriques. Ces solutions sont à utiliser dans les trois mois qui suivent leur fabrication sinon la concentration chlorométrique diminue dans le temps.

Un berlingot d’extrait de javel (250 ml) dilué avec de l’eau dans un récipient d’un litre donne de l’eau de javel qui titre environ 12 degrés chlorométriques. Cette solution peut se conserver six mois à l’abri de la lumière.

L’eau de javel doit toujours être utilisée seule et ne pas être associée à des produits de lavage ou des détergents.

L’effet bactéricide du produit est influencé par le pH, la concentration, la température, les matières organiques, la présence d’ammoniaque et l’addition d’autres halogènes.

L’accroissement du pH diminue l’activité anti-microbienne. Les solutions neutres sont utilisées de préférence aux solutions alcalines.

Une élévation de température de 10°C entraîne un accroissement de 50 % de la mortalité des germes.

Les matières organiques (sang, pus, salive) réduisent le pouvoir bactéricide. Il faut donc utiliser l’hypochlorite sur des surfaces débarrassées de tous débris.

L’ammoniaque diminue la concentration en chlore puisqu’il se combine à lui pour donner des mono et des dichloramines, ce qui entraîne une baisse de l’activité du produit.

Un autre halogène, le brome, additionné au chlore, augmente son pouvoir bactéricide.                                    

Utilisation de l’eau de javel titrant 12° chlorométriques.

Cible

Dosage

Temps de contact en minutes

Recommandations

Sols, carrelages, peintures, gros matériel (socle du fauteuil)

 

20 cl pour 10 l d’eau

 

5 à 15

Rinçage obligatoire pour les surfaces métalliques (risque de corrosion)

Instruments en acier inox

10 cl pour 10 l d’eau

5

Rinçage et séchage

Lavabos, bacs, éviers

50 cl pour 10 l d’eau

10à 15

Rinçage abondant

Canalisations

20 cl dans les canalisations

15

Rinçage

Dérivés iodés.                                                                 haut de page

L’iode est utilisé en solution aqueuse ou en teinture (solution alcoolique) à 1 ou 2 %. Une forme apparue vers les années cinquante est constituée par la combinaison de l’iode avec la polyvinyl pyrrolidone, ce qui entraîne la formation de complexes appelés iodophores. Par simple dilution aqueuse, l’iodophore libère lentement l’iode qui devient actif sur les germes. Cette dilution doit se faire dans de l’eau distillée parce que l’eau calcaire inactive l’iode. L’iode a un pouvoir bactéricide et fongicide. En revanche, il n’est pas actif sur les spores et son activité virucide n’a pas été prouvée. L’iode est utilisé en badigeonnage pour l’antisepsie des plaies et des muqueuses ainsi qu’en préopératoire avant une incision. Il est recommandé d’employer les iodophores qui sont moins irritants e toxiques que les solutions aqueuses. De plus, ils ne tachent pas la peau, la coloration disparaissant par lavage à l’eau.

Rappelons enfin l’incompatibilité de l’iode avec le mercure qui forme l’iodure mercurique nécrosant pour la peau.

Alcools.                                                                    haut de page

Formule de l’alcool éthylique ou éthanol : CH3-CH2-OH.

L’alcool agit par dénaturation des protéines de membrane cellulaire et sa concentration optimale se situe à 70 %. Il est actif sur les bactéries gram+ et gram- mais il satisfait à peine aux normes AFNOR qui exigent une bactéricidie en 5 minutes. L’alcool est inefficace sur les spores, peu efficace sur les virus, s’évapore rapidement et est inactivé par les matières organiques. L’alcool est surtout utilisé en association avec d’autres substances comme les dérivés du phénol et la chlorhexidine.

Phénols.

A partir du phénol ou acide phénique, il a été créé divers composés dont les phénols halogénés utilisés comme agents anti-microbiens. Ils agissent par destruction des membranes cellulaires. Leur action bactéricide et fongicide est satisfaisante. Les virus lipophiles sont détruits alors que les virus hydrophiles et les spores sont résistants.

Rappelons que l’eugénol fait partie de la famille des phénols.

Les phénols sont peu solubles dans l’eau et inactivés par les détergents et les matières organiques. Ils sont commercialisés en association avec l’alcool et utilisés pour l’antisepsie des mains.

Il existe maintenant de nouvelles formules combinant plusieurs phénols capables de détruire les virus hydrophiles. Ces composés sont surtout utilisés pour le nettoyage des surfaces souillées par les matières organiques (sang, salive).

Chlorhexidine.                                                      haut de page

La chlorhexidine appartient à la famille des diguanidines et sa structure est proche de celle des antimalariques telle la paludrine. A faible dose, elle entraîne une fuite du cytoplasme des micro-organismes. A forte dose, elle précipite les protéines intra-cellulaires. La chlorhexidine est bactéricide et fongicide mais peu sporicide et virucide. Elle est inactivée par les matières organiques et les détergents. On l’utilise sous forme de digluconate de chlorhexidine en solution aqueuse ou hydroalcoolique.

Dans l’alcool à 70 % les solutions à 0.5 % de digluconate de chlorhexidine servent à l’antisepsie des mains et du champ opératoire.

Dans l’eau stérile , les solutions de 0.02 à 0.05 % sont destinées à l’irrigation des plaies. Pour les préparations destinées aux surfaces, la solution alcoolique de digluconate d chlorhexidine est d’abord vaporisée sur la surface à nettoyer. Cette dernière est essuyée et débarrassée de ses débris organiques puis on procède à une nouvelle vaporisation du produit que l’on laisse sécher à l’air libre.

Ammoniums  quaternaires.                                haut de page                                                                                                        

Les ammoniums quaternaires sont composés d’une partie cationique constituée d’un azote relié à quatre radicaux aliphatiques et d’une partie anionique constituée d’un ion organique ou inorganique.

Ils agissent sur les micro-organismes par modification de la perméabilité membranaire ou par dénaturation des lipoprotéines de cette même membrane.

Ils sont bactériostatiques à faible concentration et bactéricides à forte concentration. Leur action sur les virus et les levures est faible. Ils sont inactifs sur les spores. Les matières organiques diminuent l’efficacité du produit.

En antisepsie, les solutions alcooliques à 0.1 % sont employées pour la préparation de la peau en pré-opératoire ou sur la peau saine.

Pour les surfaces, combinés à des surfactants, ils ont à la fois une action détergente et désinfectante.

Des procédés permettent de fixer de façon irréversible les ammoniums quaternaires sur les fibres textiles, ce qui confère au tissu une propriété bactéricide. L’intérêt est grand de pouvoir disposer de champs opératoires ainsi traités.

Comparaison des désinfectants courants.            haut de page                                                    

Désinfectant

Actif sur

Inactivé par

Action corrosive

 

CG +

BG -

Spores

BK

Protéines

Savon

 

Glutaraldéhyde

++

++

++

++

±

-

+

Dérivés chlorés

++

++

++

+

++

-

++

Dérivés iodés

++

++

±

+

+

-

-

Phénols

++

++

-

+

±

-

-

Alcool

++

++

-

+

++

-

-

Chlorhexidine

++

+

-

-

+

++

-

Ammoniums quaternaires

++

++

-

-

+

±

-

 

CG + :cocci gram+

BG - : bacilles gram-

BK : bacille de Koch

++ important

+ moyen

± faible

- nul

L’ESSENTIEL.                                                     haut de page

Contrairement à la stérilisation, la désinfection ne détruit pas toujours les germes.

L’efficacité de la désinfection diminue en présence de débris organiques et de spores.

Les désinfectants agissent par destruction de la membrane microbienne, par blocage des échanges métaboliques ou par oxydation des constituants intra cellulaires.

Site

Désinfectant

Antisepsie de la peau

Phénols

Ammoniums quaternaires

Antisepsie des plaies, des muqueuses, de la peau en pré opératoire

Dérivés iodés

Ammoniums quaternaires

Bac de décontamination des instruments

Glutaraldéhyde

Phénols

Désinfection des surfaces par essuyage

Glutaraldéhyde

Phénols

Alcool + gluconate de chlorhexidine

Désinfection des surfaces par spray

Glutaraldéhyde

Phénols

Désinfection des sols, murs, portes

Dérivés chlorés

Glutaraldéhyde

La désinfection concerne la zone de traitement, les empreintes, les prothèses et les locaux.

La zone de traitement est désinfectée après chaque patient, le local une fois par jour.

La désinfection ne doit être pratiquée qu’en cas d’impossibilité absolue de stérilisation.                                  

                        

 

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