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La
première démarche face à un malaise dont l'état semble
grave est de faire rapidement un BILAN à la recherche de
signes de détresse qui conduiront immédiatement à
entreprendre des gestes de réanimation adaptés.
Le bilan immédiat doit
répondre à 3 questions :
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- Le sujet est-il conscient ?
- Le sujet respire t'il ?
- La circulation est-elle efficace ?
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- Le
sujet est-il conscient ?
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Il suffit simplement de l'interroger. Une
réponse même désorientée ou obnubilée sera classé
comme conscient. De la même manière on ne recherchera pas
à ce stade un diagnostic différentiel avec une hystérie
ou une simulation, ni à apprécier la profondeur, ce qui
constituerait une perte de temps.
La suspicion de perte de conscience doit entraîner sans
délai la deuxième interrogation
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L'observation
des mouvements de la cage thoracique ou la perception d'un
flux respiratoire au niveau des orifices des voies
aériennes suffisent à affirmer la persistance d'une
ventilation spontanée.
Le pronostic vital n'est pas immédiatement en jeu : on peut
prendre à ce moment là le temps d'apprécier la qualité
de cette ventilation, de vérifier la véracité du coma,
ceci en s'assurant de la liberté des voies aériennes, soit
par luxation soit par une canule de Guedel.
Une réponse négative implique la troisième question.
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- Y
a t-il une circulation efficace ?
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Un seul geste est utile : chercher le pouls central fémoral
ou carotidien.
- Si le pouls est présent il y a seulement une apnée : Il
faut alors entreprendre immédiatement une ventilation
artificielle bouche à bouche ou mieux ventilation manuelle au
ballon.
- Si le pouls est absent : il faut alors entreprendre le
massage cardiaque externe et la ventilation.
Sont inutiles à ce stade, les gestes tels que prendre une
pression artérielle, ausculter les bruits du cœur, chercher
un pouls radial…Ces gestes font perdre un temps précieux.
Le diagnostic de détresse posé et les gestes de premier
secours entrepris il faudra appeler le SAMU-Centre 15 pour
qu'une équipe mobile de réanimation vienne prêter main
forte.
Les principaux éléments du bilan fonctionnel, réalisés
comme indiqués plus haut, seront avec quelques autres
renseignements indispensables :
- lieu exact de l'intervention : adresse, étage, code de
porte.
- age de la victime.
- gestes entrepris.
- numéro de téléphone d'où vous appelez.
Ces différends renseignements permettront au médecin
régulateur de vous conseiller les gestes à pratiquer et
d'envoyer les moyens adaptés à la situation
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Les gestes essentiels à
connaître
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- La
position latérale de sécurité ou P.L.S.
Elle évite l'inhalation d'un corps étranger ou de
vomissements.
Elle consiste à coucher le malade sur le côté tête
légèrement en arrière, bouche tournée vers le sol afin de
la placer plus bas que le carrefour oropharynx.
La position doit permettre au malade de respirer librement.
La stabilité de la position est assurée par le bras, du
côté au sol, allongé perpendiculairement au corps et par
les jambes repliées et écartées |
1 bouteille d'oxygène pleine avec manodétenteur
1 insufflateur manuel (ballon auto gonflable, type AMBU)
1 canule de GUÉDEL (MAYO)
sondes d'aspiration + aspirateur |
Elle comprend :
- La réanimation respiratoire : "bouche à bouche"
ou mieux par un insufflateur manuel doté de son réservoir
branché sur l'oxygène.
- La réanimation cardiaque par le massage externe.
Chez l'adulte la fréquence est d'une insufflation pour cinq
massages cardiaques externes soit en moyenne 12 à 15
insufflations et 60 à 75 massages cardiaques externes par
minute.
La réanimation cardio-respiratoire nécessite la présence de
deux personnes, même si techniquement elle est réalisable
par une seule.
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Quelques urgences:
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— inconscience,
— absence de ventilation,
— absence de pouls carotidien.
— allongé sur un plan dur (sol)
— libérer les voies aériennes supérieures, (cf.)
— bouche à bouche, ou ventilation au masque + oxygène
10l/mn
— massage cardiaque externe,
— vérification de l'efficacité des gestes (pouls
carotidien et soulèvement de la cage thoracique),
— appeler le SAMU-Centre15. |
— prurit, rash cutané, urticaire,
— fourmillements, démangeaisons,
— œdème du visage,
— dyspnée, toux, asthme,
— collapsus puis détresse respiratoire
— arrêt immédiat des soins,
— libérer les voies aériennes supérieures,
— allonger (+++) ; surélever les jambes,
— oxygénation (+++),
— ventilation assistée si besoin,
— appeler le SAMU-Centre15.
—
ADRENALINE en sous cutanée (si collapsus cardio-vasculaire) :
1/2 ampoule à 0,1 % (0,5 ml), |
— crise tonico-clonique généralisée aux quatre membres,
ou focalisée à un hémicorps, un membre, la face,
— perte de connaissance brutale, trismus, morsure de langue,
— perte des urines,
— hyper salivation
— difficultés respiratoires plus ou moins cyanosée,
— durée variable
— coma post-critique (ou stupeur)
— arrêt des soins,
— allonger, Position Latérale de Sécurité,
— libérer les voies aériennes supérieures, canule,
— oxygénation (++++),
— appeler le SAMU-Centre 15.
— glycémie sur papier, |
— syndrome de pénétration,
— quintes de toux,
— dyspnée,
— cyanose,
— dysphagie.
— ne pas allonger le patient
— faire tousser,
— essayer d'extraire, toujours sous contrôle de la vue,
— appeler le SAMU-Centre 15.
— manœuvre de Heimlich,
— oxygénation, corticoïdes, oxygénation,
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SAMU
de Paris
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