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Deux cas traités par le système Invisalign

Auteur et orthodontiste traitant : Ross J. Miller, DDS, MS

CAS N°1

CAS N°2

    Invisalign est une nouvelle modalité de traitement qui fait intervenir une modélisation informatique et des traitements virtuels pour fabriquer des séries d’appareils amovibles transparents aptes à traiter une large variété de malocclusions. Deux cas d’encombrement mandibulaire incisif sont présentés. Le premier a été traité par réduction interproximale et le second par extraction de l’incisive latérale mandibulaire droite.

 

Introduction

   Invisalign est un système fabriqué par Align Technology Inc. Cette société a été créée en 1997 par ZIA Chishti et Kelsey Wirth. L’auteur de cet article a commencé à travailler avec Align Technology en 1998, à la fin des ses 3 ans d’études orthodontiques à L’Université de Californie à San Francisco. Cet article présente deux cas traités par le système Invisalign. L’un a été traité par réduction interproximale et l’autre par extraction d’une incisive mandibulaire. Le lecteur doit savoir que ces deux cas ont été traités dans le cadre d’une petite étude clinique conduite par l’auteur et financée par Align Technology. L’auteur possède des intérêts dans Align Technology.

 

CAS N°1 – Encombrement aux deux arcades traité par vestibuloversion des dents maxillaires et réduction interproximale des incisives mandibulaires.

 

Motivation de la patiente : Cette femme de 39 ans et 4 mois s’est présentée pour un encombrement du secteur mandibulaire antérieur.

 

Diagnostic : Malocclusion de Classe 1 avec constriction des arcades et articulé croisé postérieur (Figs. 1 à 5). La patiente présente un historique de multiples restaurations importantes et de traitements canalaires à la mandibule. Encombrement modéré aux deux arcades avec rotation des prémolaires et des canines. Notons que le dentiste de la patiente réalisé des restaurations reproduisant la malocclusion, articulé croisé compris. Malgré cet articulé postérieur, il a été établi que la patiente avait une occlusion stable qui ne constituait pas la raison de sa démarche.

Fig 1

Fig 2

Fig 3

Fig 4

Fig 5

Fig 6

Historique : Pas d’antécédents médicaux ou orthodontiques.

Panoramique : De nombreuses restaurations postérieures. (Fig. 7)

Céphalométrie : Biprotrusion (Fig. 8)

Plan de traitement : Ce cas se prête à de nombreuses possibilités thérapeutiques, depuis un traitement limité jusqu’à une prise en charge totale avec chirurgie et expansion maxillaire chirurgicalement assistée. La décision s’est faite en faveur de la simplicité et donc d'un traitement de 2 à 2 au maxillaire comme à la mandibule. Référez-vous au plan de traitement virtuel (Fig. 9).


Plan de traitement virtuel Fig 9.

Résumé du traitement : Ce cas a été traité a minima, car la patiente ne désirait pas de chirurgie ni de prise en charge complète de ses problèmes dento-maxillo-faciaux. Le traitement planifié s’intéressait aux segments 2 à 2 maxillaire et mandibulaire (Figs.10 à 15). Une réduction interproximale a été réalisée avant la prise d’empreintes PVS (poly vinyle siloxane) et une contention a été mise en place 2 jours après le stripping, pour maintenir les espaces dans l’attente des gouttières. Le stripping a été effectué au moyen de disques et de bandes en mésial de la 42, en distal de la 31 et de la 32 et en mésial de la 33.

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Fig 10

Fig 11

Fig 12

Fig 13

Fig 14

Fig 15

Début de traitement : 28/02/99 (5 gouttières au maxillaire, 14 à la mandibule)

Début de la finition : 07/03/00 (5 gouttières au maxillaire, 5 à la mandibule)

Nb total de gouttières : 10 au maxillaire, 19 à la mandibule.

Début de contention : 24/04/00 (port nocturne)

Temps de traitement actif / 12 mois

 

Discussion : Ce cas démontre l’efficacité de la réduction interproximale mandibulaire avant la prise d’empreinte PVS. Le traitement a été mené à son terme à la satisfaction de la patiente et de l’orthodontiste. Aucune modification significative n’apparaît sur la téléradiographie ou sur la panoramique finales (Figs. 16 et 17). Cette patiente a été l’une des premières traitées avec Invisalign. Aucune correction des rotations des canines ou des prémolaires n’a été entreprise, de peur d’aggraver l’articulé croisé. En examinant ce cas, on doit garder à l’esprit la difficulté d’appareiller des restaurations postérieures. La santé parodontale a été maintenue tout au long du traitement.

Fig 16 Panoramique Final

Fig 17 Céphalométrie final

 

Fig 18 Avant de traitement

Fig 19 Apres traitment

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CAS N°2 – Vestibulo-version des antérieures maxillaires et extraction de l’incisive latérale mandibulaire droite.

Motivation de la patiente : Cette femme de 33 ans et 5 mois s’est présentée avec avec pour principale motivation un encombrement incisif mandibulaire et voulant trouver rapidement une solution en vue de son mariage 3 mois plus tard. Un adulte se présentant pour le traitement rapide de son problème principal est une situation fréquente.

Fig 20

Fig 21

Fig 22

Fig 23

Fig 24

Fig 25

Historique : La patiente a subi une intervention de chirurgie orthognathique 12 ans auparavant. Elle présentait apparemment des dents incluses au maxillaire. Le dossier n’était pas disponible.

Radiographie panoramique : La panoramique monter une denture adulte normale avec de nombreuses restaurations. L’os basal paraît sain et les racines de longueur normale (Fig. 26). Remarquez la présence du matériel de chirurgie orthognathique au-dessus des canines et prémolaires maxillaires. L’aspect des condyles est normal.

Téléradiographie : L’occlusion est dans les limites de la normale. Les plaques sont bien visibles sur le cliché (Fig. 27).

Fig. 26 La panoramique

Fig 27 Céphalométrie

Plan de traitement : Cette patiente présentait de petites incisives latérales maxillaires, mais ne voulait pas prendre le temps nécessaire à l’expansion dentaire indispensable à la réalisation de facettes ou de couronnes sur les latérales maxillaires. Etant donné le déséquilibre de l’indice de Bolton et l’encombrement incisif mandibulaire, il a été décidé d’extraire une incisive mandibulaire. Dans ce cas, c’est l’incisive latérale mandibulaire droite qui a été extraite, car elle était à l’origine de l’encombrement. Un set-up a été réalisé pour mesurer les possibilités d’une extraction. Extraire la dent aiderait à assurer la santé du parodonte après traitement (Figs. 28 et 29).

Fig 28

Fig 29

Résumé du traitement : La patiente était satisfaite des résultats de traitement (Figs. 30 à 41), mais il restait une légère version mésiale de la canine mandibulaire droite (Fig. 38). Si le mouvement dentaire avait intégré davantage de version radiculaire en direction de l’espace d’extraction et une version corono-distale des dents adjacentes au site d’extraction, le résultat eût été meilleur. Le fait de ne pas placer de taquet sur la canine mandibulaire droite peut être responsable d’une partie de la version coronaire. La santé parodontale a été maintenue et aucun problème de gencive n’est apparu au site d’extraction.

Fig 30

Fig 31

Fig 32

Fig 33

Fig 34

Fig 35

 

Fig 38 Panoramique Final

Fig 39 Céphalométrie

 

Fig 40 Avant de traitement

Fig 41 Apres traitement

Empreinte PVS : Elles ont été prises, après extraction, le 4 Mars 1999 et une contention mandibulaire a été mise en place le même jour.

Début de traitement : Le 14 Avril 1999. Des taquets en composite Silux L112 ont été mis en place. Malheureusement pas sur la canine mandibulaire droite.

Nombre de gouttières au maxillaire : 15

Nombre de gouttières à la mandibule : 15

Temps de port des gouttières : 1 semaine le premier mois, puis 2 semaines.

Début de contention : Mise en place d’une contention de Hawley à la mandibule et d’une gouttière maxillaire le 15 Mai 2000.

Temps de contention : 11 mois.

 

Discussion : Ce cas a été le second cas d’extraction d’une incisive mandibulaire. Il a démontré à nouveau l’efficacité de cette option thérapeutique. Malgré une légère version résiduelle, dans le futur l’incorporation au traitement d’un mouvement de version coronaire à l’opposé du site d’extraction pourra se révéler bénéfique. Des taquets devront être placés sur les dents adjacentes au site d’extraction.

 

Conclusion : Le système Invisalign offre de nombreuses possibilités thérapeutiques aux orthodontistes et aux patients. Ces deux patientes sont de bons exemples de stratégies de traitement des encombrements incisifs mandibulaires. Lorsqu’une réduction interproximale est nécessaire, il semble préférable de la pratiquer avant de prendre les empreintes PVS et ce pour de nombreuses raisons :

     

  1. Le modèle coulé d’après l’empreinte puis numérisé aura toutes les informations concernant les sites de stripping et l’importance des réductions décidées par l’orthodontiste. Le plan de traitement est alors établi sur le modèle numérisé.

  2.  

  3. Des contentions doivent être mises en place pour maintenir les espaces créés. EN générale, une empreinte à l’alginate est prise après la PVS pour construire les contentions.
  4.  

  5. Si des réductions importantes sont prévues, il faudra peut-être considérer l’emploi de séparateurs.

En ce qui concerne les cas d’extraction, il est possible d’effectuer une simulation virtuelle d’extraction ou d’extraire avant la prise d’empreinte et de mettre en contention. En règle générale plus l’image 3D numérisée est proche de la situation clinique réelle, meilleurs seront les résultats finaux.

 

Le système Invisalign, comme tous les appareils orthodontiques, demande un apprentissage progressif, essentiellement dans les domaines suivants :

  1. Diagnostic et plan de traitement.
  2. Prise d’empreinte PVS.
  3. Evaluation du traitement virtuel ClinCheck.
  4. Placement des taquets.
  5. Evaluation du cas.
  6. Finition.

L’efficacité clinique s’acquiert via des essais et des erreurs. Si l’orthodontiste est prêt à y consacrer le temps nécessaire, il pourra retirer du système Invisalign d’excellents résultats sur une large gamme de cas cliniques.

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